Christ Notre Tout (1935)

par T. Austin-Sparks

Chapitre 9 - Le Sens et la Valeur de la Filiation

« Personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père ; personne ne connaît le Père, si ce n'est le Fils… » Matt. 11:27.
« Personne n'a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, Il L'a fait connaître… Et Moi, J'ai vu, et J'ai rendu témoignage que c'est le Fils de Dieu ». Jean 1:18,34.
« Celui qui ne croit pas a déjà été jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu... Le Père aime le Fils... celui qui croit au Fils a la vie éternelle. » Jean 3:18,35-36.
« Le Père aime le Fils... le Fils aussi donne la vie à qui Il veut. » Jean 5:20-21.
« Crois-tu au Fils de Dieu ? » Jean 9:35-37.
« Cette maladie n'est pas pour la mort, mais pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. » Jean 11:4.
« ...Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie. » Jean 17:1.
« ...Pour qu'ils connaissent le mystère de Dieu, Christ, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. » Col. 2:2-3.
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu… » 1 Jean 3:1-2.
« L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu... livrés... à la liberté de la gloire des enfants de Dieu ». Rom. 8:16,21.
« ...Pour que vous deveniez irréprochables et inoffensifs, des enfants de Dieu sans tache… » Phil. 2:15.
« ...nous ayant prédestinés à l'adoption comme fils par Jésus-Christ pour lui-même… » Eph. 1:5.

Poursuivant nos méditations sur le Christ dans la gloire en tant que notre suffisance, nous abordons maintenant une autre caractéristique de Ses ressources qui est liée à la filiation.

Notons tout d'abord qu'il y a une différence entre les titres de notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de l'homme et Fils de Dieu. Ils recouvrent deux aspects de la vérité et de l'oeuvre.

En tant que Fils de Dieu, le Seigneur Jésus représente le côté de la vérité dans lequel Dieu Lui-même s'est manifesté dans la chair. Après la chute, Dieu n'a plus jamais confié Son œuvre à l’homme. « Dieu était en Christ ». Le Christ était l'Emmanuel, Dieu est avec nous. Le titre de Fils de l'homme nous montre une autre facette du Christ : Dieu récupère sous la forme d'un homme et pour l'homme ce qu'il a perdu. Cela signifie que Dieu est descendu sur cette terre en tant qu'homme, qu'il s'est identifié à l'homme pour le racheter. Mais ce titre de « Fils de l’homme » va bien au-delà du niveau humain ordinaire. Notre Seigneur Jésus-Christ dépasse de loin tous les autres hommes par Sa nature. Il est le Fils de l'homme venu du ciel, ou, comme le disent les Écritures, « qui est dans le ciel ». Cela ne peut être dit d'aucun autre homme. Tous étaient de la terre. Seul le Christ est venu du ciel en tant que « Fils unique ». Il est important de comprendre le sens de cette expression.

Le Seigneur Jésus n'était pas tout à fait le Fils unique. Cette expression n'a rien à voir avec l'engendrement, car les Ecritures nous disent que chaque croyant est engendré par Dieu. Ce n'est pas ce que cela signifie. Cette expression a trait au type de naissance. Le Seigneur Jésus a été engendré de manière unique ; Il était le seul de ce genre. Il était seul en tant que tel. Nous avons tous été engendrés par la Parole du Christ et par l'Esprit. Mais nous sommes tous pécheurs par nature, car « ce qui est né de la chair est chair ». C'est pourquoi Paul dit de nous qui sommes « en Christ » que « le corps est mort à cause du péché, mais l'esprit est vie à cause de la justice ». Par ailleurs, la venue de notre Seigneur Jésus-Christ dans la chair était quelque chose d'unique. Il n'y avait pas de péché en Lui qui était venu sous la forme d'une chair pécheresse. Le Fils de Dieu est né une fois pour toutes et d'une manière unique. C'est ce que signifie l'expression « le Fils unique ». Il est le Fils de l'homme sorti du ciel. Ses deux titres sont divins et appartiennent au ciel. En tant que Fils de l'homme et Fils de Dieu, il est différent de tous les autres hommes. Nous ne devons pas séparer ces deux titres.

En ce qui concerne l'application pratique, le fait que le Seigneur Jésus était le Fils de Dieu est lié à beaucoup de choses. Remarquez combien de fois le Seigneur Jésus fait référence à Sa filiation, combien il en dépendait pour Lui. Cela signifiait tout pour Lui. S'il ne l'avait pas su, il aurait été privé de la force principale qui a caractérisé Sa vie. Il a vécu triomphalement et a travaillé puissamment et efficacement, parce qu'il savait qu'il était dans cette relation essentielle avec Son Père.

Veillons à tirer notre force de la connaissance vivante que nous sommes, par notre Seigneur Jésus-Christ, des fils de Dieu. Le fait même qu'il était le Fils de Dieu Lui a conféré une force merveilleuse qui L'a rendu supérieur à tous les autres hommes, aussi bien en position qu'en tant que personne. Il s'agissait d'une juste supériorité, marquée par la plus grande humilité. Il pouvait vraiment dire de Lui-même : « Je suis doux et humble de cœur ». Pourtant, il y avait en Lui une force et une dignité merveilleuses. Méprisé par les hommes, sans aucune propriété terrestre, il pouvait lever la tête comme un roi. La conscience qu'il possédait ce qu'aucun homme n'avait était dépourvue de toute affirmation de soi. Cela l'a préservé d'un « complexe d’infériorité » qui n'est jamais un signe d'humilité. Il savait qu'il avait une mission venant d'en haut. Il avait parfaitement le droit de se tenir debout parmi les hommes. Il pouvait les rencontrer tous, pauvres et riches, parce qu'il savait que Dieu l'avait envoyé. Et les hommes ont reconnu cette force en Lui. Ils étaient conscients de la dignité et de la puissance qui L'entouraient et qui les obligeaient à dire de Lui qu'Il parlait « comme ayant autorité et non comme les scribes ». Il avait une parfaite confiance dans ce qu'Il disait et dans la voie qu'Il prenait. L'explication se trouve dans Son identité. « Je suis descendu du ciel ». C'est la filiation qui Lui a donné cette force - cette merveilleuse relation qu'Il avait avec Son Père.

Maintenant, la valeur spirituelle de cette filiation divine est la nôtre. Cela ne signifie pas qu'il faille faire preuve d'orgueil ou de prétention. Nous devons être comme Lui, doux parmi les hommes, humble de cœur et sans prétention. Nous ne devons pas nous affirmer, mais nous devons avoir la force du Fils de Dieu. Notre témoignage ne doit jamais être apologétique. Nous sommes des fils de Dieu. Jean dit : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes ». C'est l'affirmation d'un fait. Il s'agit de l'affirmation d'un fait : « Maintenant, nous sommes enfants de Dieu ». Appuyons-nous sur ce fait. Quelle force serait la nôtre si nous reconnaissions vraiment la position que nous avons en tant que fils devant Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ! « Le Père aime le Fils ». C'est vrai pour tous les enfants de Dieu. La filiation est fondée sur l'amour particulier du Père. « Le Père connaît le Fils ». Nous aussi, nous sommes connus de Lui. Le monde ne nous connaît pas. Il peut nous considérer comme un très mauvais spécimen, mais il ne L'a pas connu. Mais le Père connaît et aime Ses enfants. C'est notre force.

Notons encore que la filiation est fondamentale pour la résurrection (Rom. 1:4). Toute la création attend la révélation des fils de Dieu, car elle a été créée pour eux. Mais elle est maintenant sujette à la vanité et soumise à de sévères limitations. En effet, lorsqu'Adam (qui était la couronne de la création de Dieu) est tombé, toute la création est tombée avec lui et la filiation a été suspendue. Par conséquent, toute la création souffre. Elle gémit et est en travail jusqu'à présent, attendant la manifestation des fils de Dieu. Mais lorsque les fils de Dieu seront révélés, alors la création sera elle aussi délivrée de la malédiction du péché et de la mort, et introduite dans la gloire. La filiation est donc assortie de privilèges importants. Toute la création dépend de nous. L'univers entier attend la manifestation des fils de Dieu. Comment pourrions-nous négliger la signification et la vocation extraordinaires de notre filiation ? Quoi que nous soyons parmi les hommes, nous sommes liés à d'immenses possibilités pour le monde. C'est d'une grandeur inouïe et cela n'a rien à voir avec l'amour-propre. Car Dieu a voulu que tout dans cet univers dépende de nous et de notre filiation. Nous sommes nés de Dieu pour être modelés à la ressemblance du Fils de Dieu. En grandissant en Lui, nous pouvons accéder à la position élevée de la vocation céleste réservée aux fils de Dieu.

La filiation est la base de l'activité de Dieu. La position et la vocation de fils n'ont rien à voir avec une nomination « officielle ». Les relations de Dieu avec nous ne sont pas officielles ; ce n'est pas parce que nous avons entrepris un travail chrétien ou que nous portons un certain nom qui représente une fonction spéciale que Dieu s'intéresse à nous. Le fait d'être ministre ou ouvrier chrétien n'implique pas que Dieu travaille spécialement à travers nous. Les relations de Dieu avec nous sont basées sur notre relation avec Lui en tant qu'enfants de Dieu. Il traite avec nous comme avec des fils. Il s'agit d'une affaire spirituelle et non d'une affaire officielle. Le ministère résulte donc d'une relation spéciale avec Dieu. La véritable œuvre de Dieu dépend de notre relation spirituelle avec Lui, et la valeur de notre service est proportionnelle à notre union avec Dieu.

Seuls ceux qui ne font qu'un avec Dieu peuvent assumer des responsabilités pour Lui. Quel que soit le nom que nous nous donnons, quelle que soit l'ampleur de notre activité pour le Seigneur, Dieu n'en tient pas compte. Il ne sert à rien de venir à Lui et de dire : « Maintenant, Seigneur, Tu sais que je suis engagé dans ce travail, et je veux donc que Tu m'aides à le faire ». Ce n'est pas une raison pour qu'Il nous aide. Dieu se tient à côté de Ses enfants et ne travaille avec eux que sur la base d'une relation intérieure. Une personne qui n'a pas de position « officielle » peut être bien plus utile au Seigneur que beaucoup de ceux qui ont un ministère et une position officiels. Ce qui compte, ce n'est pas notre connaissance spirituelle ou notre ministère officiel, mais notre relation secrète avec Dieu. Dieu nous prépare spirituellement à Son service et soutient notre filiation, pas notre fonction. Il s'occupera de notre position si nous nous occupons de notre relation avec Lui.

Dieu a appelé Israël son premier-né. Il a soutenu Son peuple sur la base de cette filiation. C'est pourquoi Israël pouvait occuper une position importante et significative parmi les nations. Il était le vaisseau choisi du témoignage de Dieu sur la terre. Mais le jour vint où il cessa d'être le premier-né de Dieu. Sa relation intérieure avec Dieu est devenue une simple forme extérieure et Dieu a dû se retirer de son peuple et l'envoyer en captivité. Il n'aurait servi à rien qu'Israël s'adresse au Seigneur en se plaignant : « Pourquoi nous traites-tu ainsi ? Ne sommes-nous pas ton représentant parmi les nations ? » La réponse de Dieu aurait été : « La position officielle n'est rien pour moi. Je ne peux pas vous aider tant que votre relation avec Moi n'est pas correcte, tant que vous n'êtes pas dans ce que votre filiation signifie et exige ». Vous voyez que notre position et notre vocation sont en relation avec la filiation. C'est pour cette raison que le Seigneur Jésus a mis l'accent sur la filiation. Il n'a jamais dit que le Père aimait le ministère qu'il était venu accomplir sur cette terre. Mais il a dit : « Le Père aime le Fils ». La position et la vocation doivent être basées sur la filiation. Sans filiation, ils n'ont aucune valeur devant Dieu.

Quel est le but de la filiation ? C'est de nous amener à une place de responsabilité spirituelle. Dieu ne confie jamais de responsabilités à des « personnes officielles », mais à des fils. Il doit donc nous former en tant qu'enfants afin de développer en nous la filiation, de nous amener là où nous pouvons prendre des responsabilités pour Dieu. Il cherche à nous amener à un état de maturité spirituelle, à une pleine croissance. Cela ne peut pas se faire dans une école biblique ou en mettant les gens « dans le ministère ». Dieu ne travaille jamais de manière officielle. Oh oui, Dieu nous prend dans Son école. Il peut aussi nous faire entrer dans Son école dans un institut de formation. Et c'est une chose bénie s'Il le fait. Mais l'école de Dieu est tout autre chose qu'une simple activité académique. Sa Parole dit : « Mon fils, ne prends pas à la légère le châtiment du Seigneur, et ne t'effraie pas quand il te reprend ; car le Seigneur aime ceux qu'il châtie, et il châtie tout fils qu'il reçoit. » Notez ce mot « qu'il reçoit ». Le sens exact dans le grec n'est pas « reçoit », mais « qu'il place » ou « place ». Il s'agit d'une question de position. Dieu cherche à développer en nous un état où il peut nous faire confiance. Lorsque Dieu traite avec nous, il y a derrière cela une merveilleuse assurance qu'il va mettre Sa confiance en nous. Il nous amène dans une position de confiance. Nous ne voulons pas seulement être des serviteurs, des pièces d'une machine, mais des fils qui sont devenus un avec le Père, et dans les mains desquels Il peut mettre des responsabilités spirituelles. Lorsque nous reconnaissons vraiment cela, nous commençons à comprendre pourquoi Dieu nous traite comme il le fait. Mais parce que Dieu est impliqué, nous savons que la fin est certaine. Il fera passer Ses enfants.

Le fait de sa filiation a donné au Seigneur Jésus une assurance parfaite quant à la finalité et à l'accomplissement de Sa vie. Cela l'a porté loin, bien qu'il ait su que la croix était immédiatement devant Lui et qu'Il allait être tué. Il a exercé son ministère ici pendant trois ans et demi, puis toute Sa vie terrestre a pris fin. Comment L'a-t-Il affronté ? Il a considéré cela comme quelque chose qui devait arriver et passer, mais cela n'a fait aucune différence pour Lui et Sa relation avec le Père. Ses souffrances n'étaient qu'un tunnel qu’Il devait traverser, pour ensuite sortir dans la lumière et continuer pour l'éternité, parce qu'Il était le Fils de Dieu. La mort n'était pour Lui qu'un simple incident, car Sa filiation était indestructible, éternelle. Il savait que son œuvre ne s'achevait pas sur la croix, mais qu'elle se poursuivait sur le terrain de la résurrection pour l'éternité. Il ne vivait pas seulement pour ce petit laps de temps. Il tirait donc Sa force de Sa filiation.

Sommes-nous en train de dire que c'est la fin de tout ? Considérons-nous les épreuves de cette vie terrestre comme quelque chose d'accessoire, qui passe et qui ne fait aucune différence pour nous et notre état intérieur ? Nous devrions être conscients que si nous passons par la tombe (si le Seigneur tarde), ce n'est qu'un passage vers l'agrandissement. Nous aurons un service et un avenir glorieux dans les âges à venir. « Ses serviteurs Le serviront, et ils verront Sa face ». Cette connaissance de la filiation a permis au Seigneur Jésus de traverser triomphalement les ténèbres de la Croix. Son dernier mot a été « Père ». Il en aurait été autrement si la Croix avait été la fin de tout. Ses disciples ont pensé que tout était terminé. Mais plus tard, ils ont compris que cela signifiait quelque chose de plus que cela. C'était le début d'une chose nouvelle - la filiation était en vue. Dans le cas du Seigneur Jésus, cette position de fils lui a apporté une puissante assurance quant à l'issue des choses. Derrière elle se trouvait la force d'une vie éternelle vainqueur de la mort.

Cette assurance est valable pour nous aussi. Si nous regardons notre Seigneur Jésus dans la gloire, nos questions seront résolues. Ce que Dieu recherche, c'est la consommation de la filiation. La filiation est la base sur laquelle le Père donne toute Sa plénitude, ce qui rend toutes choses possibles pour nous. « Car le Père aime le Fils et Lui montre tout ce qu'Il fait Lui-même ». Le Seigneur Jésus savait que « le Père avait remis toutes choses entre Ses mains, et qu'Il était sorti de Dieu ».

Regardez à nouveau la lettre aux Hébreux où l'on nous dit que tout l'héritage est donné en relation avec la filiation. La plénitude du Père est incluse dans la filiation. Il se peut que nous n'ayons pas grand-chose ici-bas. Le Seigneur Jésus n'avait certainement pas beaucoup de biens terrestres, mais il pouvait dire : « Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ». Et quelle maison de plénitude ! Il savait qu'il était héritier de toutes choses. Qu'est-ce qui fait partie de cet héritage ? Paul écrit aux Colossiens qu’ « en lui habite toute la plénitude de la divinité ». Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Tout simplement que « nous sommes comblés en lui ».

Dans le chapitre 1 de l'épître aux Colossiens, nous lisons que toute la plénitude de l'univers a été créée en Christ et pour Christ, le Fils de l'amour de Dieu. Au chapitre 2, nous voyons la place que nous occupons en Lui. Les fils partagent la plénitude du Fils. Il nous en est donné un avant-goût, car nous avons reçu de Sa plénitude grâce sur grâce. « Bien que vous ne le voyiez pas encore, en croyant, vous tressaillez d'une joie indicible et pleine de gloire ». Quelle est cette gloire ? C'est le jour de Son apparition. Quelque chose de la gloire à venir brille dans nos cœurs maintenant, car nous croyons en Lui. La foi apporte la gloire future dans la jouissance présente. La foi en Christ au ciel apporte la joie dans nos cœurs. Nous tirons notre force de cette union avec le Christ dans la gloire, en étant un avec Lui, comme Il est un avec le Père. C'est de Lui et de notre communion avec Lui que découle Sa plénitude en nous.

Quel privilège et quelle joie de savoir que nous sommes fils de Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur, que nous sommes devenus cohéritiers de la gloire que le Père a donnée à son Fils ! La connaissance de la filiation nous donne une grande force. Cherchons à vivre continuellement dans la conscience du fait que nous sommes fils de Dieu.

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes. »